INFORMATIONS DE LA LIEUTENANCE DE SAINT LAZARE
10 décembre 2020 : décès de Patrick Fleuriet.
Frères et Sœurs en Saint-Lazare,
J’ai la profonde tristesse de vous informer du décès de notre Frère en Christ et en Chevalerie, Patrick Fleuriet survenu hier en fin d’après-midi. Il était hospitalisé depuis plusieurs semaines après avoir contracté le Covid. Nous avons tous beaucoup prié pour sa guérison, mais le Seigneur l’a rappelé à lui.
Malgré le déchirement de cette séparation, nous ne pouvons que nous incliner devant la volonté de Dieu, toujours un Mystère à notre humanité d’ici-bas. Ce dont nous sommes certains, c’est qu’il l’a accueilli en son Royaume.
Patrick était un Frère en Chevalerie et un ami très proche à la présence active et toujours fidèle, au cœur aussi loyal et ouvert à son prochain qu’humble et discret. Il était retraité de l’Éducation nationale où il avait enseigné l’Éducation physique et sportive puis à l’IUFM (Institut Universitaire de Formation des Maîtres). Il était titulaire des Palmes Académiques. Il était également expert dans le mobilier ancien et un sachant dans plusieurs domaines scientifiques.
Notre Frère Patrick était, comme vous le savez, Chevalier Grand-Croix de Saint-Lazare et Lieutenant Général Adjoint de la Lieutenance de Saint-Lazare ainsi que Chevalier de l’Ancien Ordre Royal et Souverain de l’Etoile et de Notre-Dame du Mont-Carmel où il était Officier (Hospitalier). Il avait été également le précédent Commandeur de la Commanderie du Limousin.
En outre, Patrick était un héraldiste passionné et j’avais eu l’honneur de le recevoir au sein de la filiation des hérauts d’Armes. A ce titre, je lui avais donné un nom comme c’est la tradition parmi les hérauts. Au regard de ses qualités, je lui avais donné le nom de Droit Agir. Et c’est exactement le souvenir que nous garderons de lui : un chevalier fidèle à tous ses engagements, dans l’honneur de servir Dieu et son prochain. Un Chevalier d’Ordre sur lequel on pouvait toujours compter et s’appuyer.
Nous le pleurons aujourd’hui mais plus encore, comme c’est la tradition militaire dont nous sommes porteurs, nous honorons sa mémoire. Notre compagnonnage chevaleresque ne se fera plus désormais sur la terre mais se poursuit néanmoins, non seulement parce qu’il sera toujours présent dans nos cœurs mais aussi parce que, de la Maison du Père où celui-ci l’a rappelé, il nous accompagnera en veillant sur nous et les Ordres qu’il a si bien servis.
Notre peine n’est en rien amoindrie par la foi, mais celle-ci la sanctifie dans l’espérance ; l’inscrit en Christ qui est la résurrection et la Vie éternelle. La Lieutenance et chacun d’entre nous présentent à tous les membres de sa famille et proches nos plus sincères condoléances, les assurent de notre profonde affection et de notre union de prières.
Je terminerai sur la phrase-testament spirituel qu’il m’a dite lors de ce qui fut notre dernier entretien téléphonique, quelques moments avant que les médecins ne le placent en coma artificiel : « J’ai trop aimé l’Étoile pour avoir peur de la nuit ».
ATAVIS ET ARMIS
Lieutenant Général S.E. le comte Pascal Gambirasio d’Asseux, GCLJ-J